Pages

Quote


"Twenty years from now you will be more disappointed by the things you didn't do than by the ones you did do. So throw off the bowlines, sail away from the safe harbor. Catch the trade winds in your sails. Explore. Dream. Discover." - Mark Twain

jeudi 28 juillet 2011

Late night hunt

I was sleeping for about an hour or so when I heard my roommate screaming like she had just seen a ghost. She ran out of her room as fast as possible smashing the door back. Through the walls, I could hear my roommate breathing heavily. Well, I thought, she must have had a terrible nightmare or saw a really ugly creature in her room. However, I quickly chased away the second option because in Kangiqsualujjuaq, with a average temperature of 10 C in July, we don’t have much in the way of weird creatures. When I looked at my watch, it was 1:45 AM. Disappointed, I thought that I must have just fallen asleep a few minutes ago although I knew I was in bed around 12:00. Thanks to the strong migraine medicine I took right before going to bed with an empty stomach, I felt nauseous. Hence, I couldn’t really fall back asleep. After hearing her scream I was curious if I should go check on her. But I thought, she is big girl and big girls don’t cry. I tried to fall a sleep again but my nausea kept telling me that I should fill up my stomach a bit. That was just enough to convince myself to wake up and get myself a bowl of cereal and see if my roommate was alright. There, on the couch, in the living room, my roommate was with her sheet and pillow looking a bit panicky trying to kill some time because they was no way she could go back in this room.

I asked her: “What happened? Having a nightmare?” “No she said, I think there is a rat in my room!” I start laughing -  option two couldn’t be as stupid as that. “A rat, really? Have you seen it?” She gestured “it was that big” (holding her fingers a few inches apart). A rat? I didn’t know a rat could go into a house like this as easily. Honestly, I doubted her. “A rat, really? Are you sure it was not like a mouse?”  “Well I don’t know, it’s big. I heard it scratching around my bed”.

I tell ya, my roommate couldn’t really move. She did not want to walk on the floor or leave the living room. She was too scared. However, I totally wanted to see this thing and trap it in the room. I immediately went in the room – well after I carefully put on my shoes. I’m pretty confident, but not as such when going barefoot in an 8 X 8 foot room with what she thought was a rat. As soon as I entered the room  I saw it beside the headboard. AHHHHHHHHH! My turn, I screamed! Jeez, the thing was big. A big, dark brown, furry 4 legged thing the size of the palm of my hand. I went out of the room. My ego boosted up a bit seeing my roommate paralyzed at the end of hallway. I was really excited. We didn’t have any traps or anything. I decided to look for a cardboard box to trap the thing inside it. But I’m not stupid, we would need bait. With a bit of peanut butter and the box I went into the sinister zone… I moved the furniture around to organize a trapping zone. But I forgot one little hole between the wall and the box and it scurried across the room and in between my legs! AHHHHHH again! I burst out of the room laughing and laughing. The thing was just a fieldmouse! But a really big one like I’ve never seen before. My roommate was looking at me, laughing as sincerely as me! Screaming is instinctive! The reaction was immediate. Couldn’t have been better.  But the laughing after was just my way of talking to myself, reassuring myself that it was just a small thing. Little creatures don’t eat big ones. I was starting to have some real fun here!

After a few attempts, I finally managed to trap it in a corner with furniture and boxes around. I was perched on a desk as the little guy finally ran into the box. Flip the box, closed it. Direction: outside! Got the mouse, get it out. Go-Go-Gadget Sophie. I felt brave and was really proud. As for my roommate, she couldn’t sleep back in that bed so she slept in our other roommate’s bed (who was on vacation). Me, I sat at the table and finally got myself a bowl of cereal, relaxing before going back to bed hoping to get a bit more sleep. It was 3:00 AM, and up North, that is when the sun comes up. Good morning!


mardi 26 juillet 2011

Exercice de patience et d'adaptation

Cette semaine je réalise que les Inuits, en tout cas ceux que je connais, n’ont aucune perception du long terme. Je n’ai jamais vu des gens vivre autant dans le moment présent. Et quand je parle de moment présent, je ne parle plus du côté philosophique voire épicurien du moment présent et du bonheur. Je parle tout simplement de l’engagement, des rendez-vous, de la planification, de l’agenda. À un certain point, tu ne peux pas juste te fier à l’instant présent. Quand ton prof te demande d’être là comme prévu et que tu réponds que tu seras là, on s’attend à ce que tu te présentes au rendez-vous. Ainsi, j’ai compris. Trois fois plutôt qu’une, qu’ici, ça ne servait à rien de se créer des attentes envers les gens et qu’il ne fallait pas se fier à leur parole quand le sujet de la conversation incluait les concepts d’heure, de rendez-vous, d’horaire, de journée suivante ou pire, des semaines prochaines.

Mercredi, à mon groupe de trois, j’annonçais que le lendemain on se verrait à la piscine à 11h00 plutôt que 10h. Le lendemain, j’étais au poste à 11h00 (je ne suis quand même pas dupe au point d’arriver à l’avance à mes cours…). Et j’ai attendu. Une heure plus tard, à 12h, il n’y avait toujours aucun signe de mes candidats. Pourtant, j’avais vu Jamie à l’extérieur de la porte de la piscine vers 11h30. Le saluant et lui faisant signe de rentrer à travers la fenêtre, il hocha de la tête en acquiesçant et me renvoya mes salutations. À ce moment, je croyais bien qu’il serait dans la piscine d’ici quelques minutes. À 12h, il n’était toujours pas entré dans l’enceinte de la piscine. J’apprenais le lendemain qu’il avait changé d’idée: rendu au vestiaire, il avait décidé de retourner chez lui. Ça ne lui tentait plus. Pour ce qui est des deux autres, ils ne se sont même pas montrés le bout du nez. Je rêve!

Puis jeudi après-midi, même chose. Seule à la piscine, j’attends mes trois candidats, sans me faire trop d'illusions. Évidement, personne. Je décide de les appeler pour leur dire de se présenter demain, vendredi 10h à la piscine. Par je ne sais quelle force, vendredi matin, 10h30, ils étaient tous là prêts à nager. Soulagée, j’ai pu enfin leur annoncer le plan de match de la journée ainsi que du week-end. Il ne me restait plus que jusqu’à lundi pour finir le programme et les évaluer. Ainsi, je leur spécifie que ce soir et samedi, un cours de premiers soins général sera donné et qu’il faudrait vraiment qu’ils y assistent. Malheureusement, Jamie et Jonathan m’indiquent qu’ils travaillent. Je convaincs cependant Darrel d’y être. Enfin, je rappelle aux gars que je termine le cours lundi par une évaluation et entraînement lundi matin 10h-12h et ensuite je les invite chez moi pour un dîner pour les remercier et souligner la fin du programme. Vendredi soir, Darrel est là, à mon plus grand étonnement, avec deux autres personnes du village qui suivront le cours également. À 22h30 le cours se termine et j’indique qu’on se revoit le lendemain à 10h00.  – Ici, il faut spécifier qu’à chaque fois qu’il est question d’heure, je leur donne le choix. Quelle heure semble le mieux pour vous? Vous comprenez que j’ai 8h d’enseignement à vous donner, est-ce que vous préférez commencer tôt ou tard, etc… Tous s’accordent pour 10h00.

Samedi matin, je suis dans ma classe à 10h00. À 10h40, les deux personnes arrivent. Il manque toujours Darrel. Connaissant de plus en plus la routine, je décide d’aller appeler Darrel immédiatement. Il répond. Comme s’il n’avait jamais entendu parler du cours, il semble ne pas vouloir venir au cours. Je le convaincs, lui dis
 que je l’attends. D’un ton peu convainquant, il consent à venir au cours. Deux heures après avoir débuté le cours, je perds tout espoir de certifier Darrel en premiers soins général. Il fallait s’y attendre. Autre fait intéressant durant cette longue journée de cours : selon leur souhait, j’ai donné 1 heure pour dîner au couple qui suit le cours, ils en ont pris deux. Rien de moins. Pour ce qui est de Darrel, il m'apprenait lundi que samedi, le cours ne lui tentait tout simplement plus.

Puis samedi en après-midi, Jamie s’introduit pour venir voir le cours rapidement. Comme il est là, j’en profite pour lui rappeler l’horaire de lundi. Si j’ai appris quelque chose ici, c’est bien ça : quand tu croises ton monde, rappelle-leur leur prochain cours/rendez-vous/activité avec toi. Tel leur agenda personnel, tu auras plus de chance de les voir à ton cours le lendemain, s’il te consulte souvent. Donc, je lui rappelle l’horaire de lundi. Entraînement + dîner pour souligner la fin du cours. Et là, il me répond à demi-voix qu’il ne sait pas si il pourra être là, car il doit monter des tables de pool au Youth Center. Et moi de répondre que c’est la dernière journée du cours, vendredi, tu me disais que tu allais être là, et maintenant, rien n’est plus certain? Impossible pour toi de te libérer entre 10h-13h ? Pour vrai, il faut bien que tu manges dans ta journée! Jamie me regarde, un peu mal à l’aise, mais surtout déboussolé par un horaire aussi serré et me dit : on verra.

Finalement, lundi 10h, j'étais au rendez-vous. À 10h30, Jonathan était là, seul. Un peu plus d'une heure plus tard, les 2 autres arrivaient. Après 45 minutes de piscine, c'était l'heure de dîner. Deux personnes se sont présentées.

Morale : un jour à la fois c’est bien assez. Une chance que j’ai un petit côté j’aime-ça-rien-faire qui s’improvise une journée de temps en temps, car franchement mon côté planificateur et ordonné prendrait tout un coup ici.

dimanche 24 juillet 2011

Observation de la faune de mon salon

Il y a deux semaines, un lundi soir en sortant de la piscine, un attroupement de personnes regardaient de l'autre côté de la rive.

 À mon grand étonnement, il s'agit d'un ours noir. Bien que de mon point de vue, on dirait plutôt une grosse roche noire dans le fourrage vert, mais le petit point noir se met à bouger! Je cours chercher mon objectif afin d'avoir une meilleure vue. De mon salon, je peux encore voir l'ours.


Nous habitons la plus belle place de la ville. Mon écran géant, c'est ma grande fenêtre du salon qui me permet d'observer les hauts et les bas de la marée.



Je rejoins donc le groupe de jeunes sur un pic de roche qui avance vers la baie. Tous plus émerveillés les uns que les autres, on observe attentivement les moindres mouvements de ce baribal. Tour à tour les enfants me demandent de regarder à travers mon objectif photo. Certains adultes font de même. 

C'est dans ces endroits que Chrystèle et moi sommes allées se promener 2 semaines plus tôt, de l'autre côté de la baie. C'est un peu ça le hic ces temps-ci. En direction Nord-Est, direction intérieure des terres, la forêt d'arbres accueille à bras ouvert les ours noirs. Et on en a eu la preuve! Une maman ours et son bébé ourson sont venu rejoindre le gros point noir. 

En direction ouest, vers l'aéroport, l'endroit où j'aime bien courir, un ours polaire a été vu. Fait intéressant, c'est également dans le même coin vers où je suis partie seule avec mes deux chiens marcher pendant 3 heures... Un ours polaire... Bien que j'aimerais en voir un, je préférerais être accompagnée d'un Inuit armé d'une carabine et au volant d'un pick-up. Ah et finalement, la dernière possibilité c'est le chemin  direction nord-ouest, apparemment deux loups... Je ne suis pas vraiment peureuse, mais quand même, tu y penses.

mardi 19 juillet 2011

You dropped something!

 - You dropped something!
- What?
- You dropped something!
Evidemment je regarde partout par terre afin de trouver quelque chose. Je ne comprends pas trop. Je cherche.
Et puis il dit:

- Your smile!

Les Inuits sont très rieurs et ils sont très taquins. J'ai rencontré Jonathan à ma deuxième journée ici. Et depuis, il suit mes entraînements le plus souvent possible, aussi souvent possible que sa famille le lui permet de le faire. Et chaque semaine, il me relance avec cette petite blague qui me fait sourire à chaque fois. Son objectif est atteint, je garde le sourire. ;)

mardi 12 juillet 2011

De 22 à 5

J'avoue que le but d'un blog c'est d'y écrire et partager. Mais qu'est-ce que je peux vraiment vous partager?
Qu'on m'avait promis une liste de 22 candidats intéressés par le cours desquels je n'avais qu'à sélectionner les 15 meilleurs? Mais qu'en fait à mon arrivée, ça m'a pris 2 jours en trouver  9 parce que je n'avais pas leur no de téléphone ni leur adresse... De toute façon, il n'y a pas de nom de rue... Alors on a communiqué les rencontres par la radio locale... Qu'après 3 jours j'en avais un de moins? Qu'à la fin de la semaine 2 (une semaine de 4 jours vu le Canada Day) l'ensemble de mes candidats avait au minimum séché une demi-journée?  Qu'un candidat ne venait plus. Qu'un nouveau s'était rajouté. Ou encore qu'à la fin de la troisième semaine une des meilleurs candidats m'annonçait qu'elle partait travailler à la mine Raglan, qu'un autre m'annonçait qu'il avait un besoin imminant de quitter la place pour relaxer un peu... et d'ajouter quelques heures plus tard qu'il avait grand besoin de faire le vide et donc, se remplir l'estomac de tout l'alcool possible et d'être le plus saoul possible pour oublier sa vie compliquée? Bref, de prendre un billet d'avion aller-retour Kuujjuaq de 700$ pour 1 semaine de "vacances"... Heureusement, il est revenu 3 jours plus tôt... Mais cette semaine, il me dit qu'il a besoin d'argent pour nourrir le bébé et sa blonde enceinte et que les réserves sont vraiment basses, et qu'il faille travailler et que le training le fatigue... Bon! Qu'un autre candidat très prometteur s'est tout simplement pas pointé à aucune activité en classe... Ah! mais il est venu à la piscine par exemple... Ou bien qu'un autre m'avait demandé de quitter pour une entrevue à la mine et que s'il ne l'avait pas, il pouvait revenir au groupe...  Il est en ville apparemment, mais il n'est pas là. Ah! oui, que le nouveau de la semaine 2 a lâché après avoir trouvé trop dur d'apprendre une nouvelle nage. On est rendu à combien là? 4-5 candidats...

La quatrième semaine vient de partir, j'avais deux candidats dans la piscine ce matin. Cet après-midi 2 autres, un de pareil à ce matin et un pas à la bonne place puis ce soir deux pareils à cet après-midi... Tiens on dirait que je joue à MasterMind! Ah ouais, c'est ça, devinez qui à la fin réussira le cours, quelle combinaison de candidats se sera pointée assez de fois pour pratiquer un sauvetage de victime quelconque et de le réussir pour l'évaluation!

Ah! oui, donc quatrième semaine s'entame et un candidat, le plus assidu, m'indique qu'il doit travailler les après-midi... Donc, si vous avez bien compté là, j'en ai pu ben ben qui reste. Une grosse moyenne de 2 par période d'enseignement, pas toujours les mêmes avec une possibilité de 5 candidats qui pourraient réussir le Médaille et le Bronze, soit les deux premiers niveaux.

Alors c'est ça. Vous vous demandez ce que je fais ici? Je me casse le bécycle pour trouver des enseignements l'fun et le lendemain, j'attends 20 min en classe pour retrouver peut-être 1 ou 2 personnes. Le lendemain? J'espère avoir les deux autres pour revoir la théorie et pour pouvoir progresser. Système D système D!! Alors je planifie au jour le jour... Voire même à l'heure!

Je suis à l'étape où il faut que je commence à aller les chercher chez eux... il faudrait que  j'en certifie au moins 5... Et j'essaie tant bien que mal de les garder dans mon groupe. Mais on parle ici de gens qui ont des comptes à rendre, des jeunes adultes en besoin avec des enfants, des gens qui travaillent ou que leurs parents leur demandent de travailler... S'adapter Sophie! S'adapter! Ah! je suis bien bonne là-dedans. En tout cas, tu n'as pas le choix ici, sinon tu pètes au frette!

Ah! oui, en fin de journée j'apprenais que mon meilleur candidat, le plus assidu et le plus prometteur partait à la fin juillet pour deux semaines pour les Jeux d'été Inuits à Kujjuarapik... Ces deux semaines sont donc les deux dernières semaines de mon training... Et qu'un autre des 5 pensait peut-être aussi y aller. Et c'est comme ça à chaque semaine... jour???

Alors je m'accroche à ces 5 personnes et j'essaie de me faire à leur horaire. J'essaie de les convaincre du bienfait de finir le programme. Une grosse opération de séduction pour le sauvetage. Et je me dis que s'ils embarquent, on pourrait peut-être finir dans les 2 prochaines semaines... Après... j'aurai à me trouver autre chose à faire ici...  S'adapter, s'adapter! Alors je pense donc à des cours de natation pour les enfants, jeunes sauveteurs, des cours RCR pour les adultes en PM des plus longs bains libres, etc... Ou pourquoi pas essayer de repartir un cours intensif?  À suivre, un jour à la fois.

Piscine de Kangiqsualujjuaq. 40,4 pieds par 20 pieds. 35C quand il fait soleil!

Ma salle de classe.

dimanche 3 juillet 2011

Un peu de grand air

Un week-end de trois jours m'a permis de refaire le plein de grand air avant que les moustiques nous empêchent d'en profiter autant. Les jeunes m'ont donné congé vendredi puisque personne ne s'est pointé le nez à la piscine pour l'entraînement. Samedi, je suis donc partie seule marcher le long de la rivière George vers la Baie d'Ungava en tâchant d'éviter de me faire prendre par la marée. La marée ici est comparable à celle de la Baie de Fundy.

Fidèle à mon amour pour les chiens je me suis trouvée deux compagnons de route. Qimmik, le chien de la voisine, (Qimmik ça veut dire chien en Inuktitut... ;) et son amie, que j'ai décidé de nommer Princesse. Elle est un peu timide et on ne peut pas trop l'approcher, mais elle semblait très contente de m'attendre lors de passages plus escarpés de la colline. Qimmik et Princesse m'ont rencontrée un premier matin lorsque je faisais mon petit jogging matinal ainsi qu'un autre chien noir.  Depuis ce matin-là, j'ai mon pack de chiens qui vient me rejoindre de temps à autre lors de mes marches au village ou jogging matinal. C'est bien pratique sachant qu'il y a des ours dans les parages...

La relation avec les chiens ici est assez différente. D'un certain côté, je les comprends, il y a beaucoup de chiens sans laisse et ils sont affamés. Des charognards. Les enfants apprennent tôt à se méfier de ces chiens en leur lançant des roches. Si tu veux te débarrasser d'un chien, tu n'as qu'à te pencher et faire semblant d'attraper une roche, le chien se pousse automatiquement!

Quand je me promène dans le village ou sur le bord de la grève avec mes trois amis à quatre pattes, je détonne un peu disons...


Un petit peu de neige

Qimmik et sa blonde