Une première semaine se termine. Après une journée particulièrement chaude avec des températures au-dessus de 24 C, le ciel a tourné à la tempête en fin de journée. Journée longue de plus de 20 heures d'ensoleillement. Alors ici, rien ne sert de courir pour prendre un beau ciel rouge feu de coucher de soleil. Car dans le Nord, le soleil se couche pendant tout près de 3 heures!
samedi 25 juin 2011
mercredi 22 juin 2011
ᑲᖏᖅᓱᐊᓗᔾᔪᐊᖅ
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© Sophie C. D'Avignon |
J'ai eu la chance d'avoir quelques crash courses de Blancs qui ont bien voulu me partager leur savoir sur la culture Inuits. 1. Tout est lent ici. Personne n'est stressé. Alors pour commencer des cours à 10:00, annoncez le cours à 9:30. 2. Ne parle pas trop aux hommes, ne fait pas de pouce, les femmes ici sont très jalouses. Il y a plus de femmes que d'hommes, alors les femmes veulent garder leurs hommes et les hommes sont rois et ont tous les droits, donc c'est toujours la faute des autres femmes... 3. Si tu veux du lait frais c'est le mercredi, des légumes: ils arrivent par avion le jeudi. Important à savoir si tu ne veux pas de la laitue brune. 4. Pour communiquer un message important, comme rejoindre tes élèves, utilise la radio. 5. Les Inuits sont très accueillants, mais tu restes un Blanc pour ce qui est de tes droits.
Jusqu'à maintenant, j'adore. J'ai commencé à travailler un peu à préparer le cours et j'ai rencontré mes candidats. Demain, c'est le début du programme de sauvetage. Objectif: les garder intéressés à mon cours pendant 7 semaines!
Les moustiques ne sont pas encore arrivés, alors il faut en profiter pour aller marcher un peu et prendre des photos!
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© Sophie C. D'Avignon |
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© Sophie C. D'Avignon |
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Comment expliquer l'effet de serre aux enfants. Visiter la piscine. © Sophie C. D'Avignon |
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Un classique du Nord. Les stops. © Sophie C. D'Avignon |
lundi 20 juin 2011
Vol solo pour Kangiqsualujjuaq
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© S. C. D'Avignon |
Après une année et demie plutôt stable, je crois que j'étais prête pour un petit changement d'air, un vol solo vers un nouveau projet, un nouveau défi. Quelque chose pour me brasser un peu, pour me sortir de ma zone de confort. Ce joyeux confort qui nous empêche parfois d'aller jusqu'au bout, d'écouter nos instincts.
Comme quoi tout tombe à point, le printemps dernier, on m'offrait de partir à Kangiqsualujjuaq pour 2 mois, pour un projet de formation de sauveteurs. Mon travail: planifier, organiser et finalement enseigner un programme de sauvetage à un groupe de 15 Inuits. Date de départ fin juin, retour prévu début août.
Sans trop plus d'informations et après un certain temps de réflexion, j'accepte le contrat. Comment dire non à une telle opportunité d'apprentissages culturelles, d'expériences professionnelles et personnelles?
Je sors de mon nid douillet. J'y vais. Je me remets dans une situation d'inconnu. J'ai hâte. Je vous en reparle bientôt et ce, avec sûrement de belles photos.
mercredi 15 juin 2011
The result of letting go
August two thousand and nine was the beginning of something and the end of something else. Decisions came and went. Some have a big impact on your life, some don't. That one was a big one. I quit. I left. All of a sudden, the idea of me, leaving behind me my choice of being a scientist, a geomaticienne, (I don't even know if there's a word for that in English), of getting my Master’s and starting a career, was the only idea I could think of as the right one. The only idea I could feel good about; feel free about.
I put everything I knew aside and put myself in front the unknown. What I've done proves to me one thing, you have to let go. You can't control everything. You have to let things happen. You have to trust yourself and give you a try.
I did. In one week, everything was settled: I adopted my dog Nala, bought a flight ticket to Vancouver, called my friend to let him know I was going on a road trip with him, quit my Master’s program and rented my apartment. In that order. A month later, I was on a plane with Nala. Relaxed. Leaving for a new adventure. What I've always dreamt of, a road trip. A climbing road trip.
Three months of simple life. Being outside everyday. Climbing. Hiking. Camping. Isn't it simple? You wake up with the sun, you fall asleep at sundown. Your only concern is where am I going to climb today? Or, do we have enough food for tonight? Should we take a shower today or wait another day? What's the forecast for tomorrow? Am I too tired to climb today? Should we take a rest day? Pretty simple needs, pretty simple questions, pretty simple life.
Although it was a tough decision to make - I had to think about it for a long long time and accept the idea of me quitting - it was a huge relief. Decisions are sometimes really hard to make. But it's often because you know the answer. You need to look deep inside you where the answer is. And let the rational externalities aside, they sometime fool you. You know what to do.
I recently had this urge to shuffle through my pictures of this trip... three times. This trip means a lot to me. It's a marking point in my life. It reminds me how important it is to prioritize what you believe in, who you really are. To trust yourself and really listen to your feeling and instincts. For me, it’s freedom. Freedom at work, freedom in my activities, freedom with my time.
So here’s a little clin d'oeil to my past 3-month-life of road-tripping.
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© Ryan Creary |
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© Ryan Creary |
© Sophie C. D'Avignon |
© A. Guimond |
© Sophie C. D'Avignon |
© J-D. Macfarlane |
© Sophie C. D'Avignon |
Pumpkin carving in Red Rock at the campground. Why not?
© Sophie C. D'Avignon |
© Sophie C.Davignon |
vendredi 3 juin 2011
Trop c'est comme pas assez
Jardinage. Jardinage. Jardinage. Je n'y peux rien. C'est plus fort que moi. À la période des semis, j'essaie des nouvelles semences, j'utilise mes propres semences de l'an dernier, j'achète de nouvelles cultures. Mais surtout des tomates et des fines herbes. Et bien je me suis laissée un peu aller... Ils disent qu'on devrait partir deux graines par pot, puis ne garder que le plant le plus fort. Foutaise! Incapable. Je les garde tous, ils sont tous si beaux! Eh oui, c'est ça, on garde toutes ces petites pousses, on les regarde pousser et on est très fière de nous! Puis un mois et demi plus tard, on les transplante dans des pots plus grands. Et on attend. On les arrose et on en prend soin. Puis c'est le temps des sortir, ils grandissent ces plants, alors ils prennent un peu plus de place, on les bouge dans la maison, on les fait suivre le soleil. On les sort dehors, mais on les rentre chaque soir pour éviter les gelées. Et on les cache du soleil trop fort, pour éviter qu'ils prennent un coup de chaleur. Puis on les arrose. Et enfin vient le temps de les transplanter dehors. En pots bien sûr, car il n'y a pas de potager chez moi et je suis locataire. Et finalement on se rend compte que 75 plants de tomates et 6 jardinières de fines herbes, c'est peut-être un peu trop! Un jour j'aurai mon grand potager!
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